“Atteindre une qualité par le positif, ça nous drive !” Onze femmes et hommes portent les 1 050 choristes des Fous chantants d’Alès

"Atteindre une qualité par le positif, ça nous drive !" Onze femmes et hommes portent les 1 050 choristes des Fous chantants d’Alès

De g. à d. en partant du haut : Manu Paterne, Jean-Marc Normand, Fabrice Schwingrouber, Anne Roget, Florent Robert, Olivier Bilquin, David Vincent, Marie Belz, Fabienne Bou, Caroline Magoules et Reynald Sac. Midi Libre – ALEXIS BETHUNE

Chefs de chœurs, directeurs artistiques et musicaux se retrouvent pour emmener les “Fous” vers leur 25e anniversaire.

Ils sont tous revenus pour cette 25e édition. Tous ont vécu, au moins une fois, l’aventure des Fous chantants d’Alès. Trois forment le “noyau dur” : Fabrice Schwingrouber, directeur artistique, David Vincent, chef d’orchestre et Emmanuel “Manu” Paterne, directeur musical et chef de chœur.

Ce dernier est accompagné par huit autres chefs venus des quatre coins de la France et de Wallonie. Huit fous de chorale qui, sans exception, ont déjà connu au moins une fois l’expérience de la scène du Tempéras.

"Donner le meilleur de nous-même"

Ce “club des neuf”, les choristes, et le public, les ont déjà côtoyés lors des deux dernières éditions (Jean-Louis Aubert, 2023, et Pascal Obispo, 2022). Marie Belz reste la Cévenole de l’équipe car originaire de Rousson. Sont toujours présents Anne Roget et Caroline Magoules (Pyrénées-Orientales), Olivier Bilquin et Reynald Sac (Namur, Belgique) Florent Robert (Savoie) et Jean-Marc Normand, présent, lui aussi, dans l’aventure depuis 1998. Absente pour Jean-Louis Aubert, Fabienne Bou (Provence), membre de l’équipe pour Pascal Obispo, est elle aussi de retour. "Comment ne pas revenir, confie-t-elle. Il y a chez chacun d’entre nous l’envie de se retrouver tous ensemble, c’est un vrai plaisir."

Un esprit de famille qui semble omniprésent chez chacun d’entre eux. "Comme nous, les choristes viennent pour être en famille en quelque sorte", souligne Caroline Magoules. "Il y a un esprit de bienveillance, ajoute Reynald Sac. Atteindre une qualité par le positif, ça nous drive ! On est porté à donner le meilleur de nous-même !"

La qualité, elle est naturellement primordiale pour l’équipe du festival. Cela fait de nombreuses semaines que chacun travaille sa partie, en coordination avec l’orchestre musical porté par David Vincent. L’an dernier, pour Jean-Louis Aubert, la formation était volontairement pop/rock, avec guitares, basse, batterie et piano. Cette année, le directeur musical fait entrer un peu plus de cordes, "Vianney est souvent accompagné d’un quatuor lors de ces concerts".

Côté arrangements, la patte musicale de l’artiste sera naturellement respectée, surtout pour les chansons qu’il jouera sur scène avec les choristes. Pour les autres, "il y aura pas mal d’ouvertures, souffle David Vincent. J’ai pris quelques libertés dans d’autres morceaux, avec des influences qui ne sont pas forcément les siennes."

"Un honneur"

Aguerrie dans la construction de ce type de spectacle, l’équipe de “chefs” reste cependant consciente que cette 25e édition a une saveur spéciale pour les Fous chantants. "On n’a pas ressenti autant d’engouement depuis Goldman", poursuit David Vincent. En 2000, le chanteur avait enregistré, avec les choristes, une partie de sa chanson Ensemble. Sans doute l’un des plus beaux souvenirs du directeur musical.

Un engouement partagé dans la construction des chansons de Vianney, qui demande une certaine concentration aux dires de Florent Robert : "Vianney a un travail de la mélodie assez affûté. Il a aussi une rythmique avec un gros débit, qui a une influence très moderne, très pop. C’est une musique qui a du flow. Elle est super difficile à jouer à 1 000, mais c’est un travail super intéressant à valoriser !"

Pourtant, dans la concentration, la pression de spectacle qui doit fêter un quart de siècle d’aventure musicale, semble être bien gérée. « Venir ici, se retrouver tous ensemble, pour fêter les 25 ans des Fous chantants, c’est plus une joie supplémentaire à tout ce que l’on vit déjà qu’une pression, estime Marie Belz. C’est même un honneur." Un honneur que le public des arènes du Tempéras devrait très probablement ressentir lors des deux concerts prévus, vendredi et samedi soir.

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