À Alès, la jeunesse mobilisée pour un cessez-le-feu
|Lycéens et étudiants sont venus parfois, pour leur première manifestation. MIDI LIBRE – EBG
Ce mardi 28 mai, à l’appel des associations nationales et locales, plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées pour demander un énième cessez-le-feu après le bombardement d’un camp d’évacués à Rafah, ce dimanche.
Celle-ci est différente des autres, bien plus bruyante. Après le bombardement meurtrier sur un camp d’évacués de Rafah dimanche, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en face de la sous-préfecture ce mardi 28 mai. Mais ce jour, les visages des associations et militants habituels se sont fondus dans une masse de jeunes, de familles, de personnes âgées qui se sont déplacées parfois pour leur première manifestation.
Toutes les générations étaient réunies, ce mardi. MIDI LIBRE – EBG
"J’ai évité les médias jusqu’ici, parce que les images qui nous parviennent me brisent le cœur. Mais après cette dernière attaque, on est obligés d’ouvrir les yeux ", admet Lauriane, 20 ans. "C’est touchant, et encourageant de voir qu’autant de monde se rassemble, que chrétiens, voilés, jeunes, vieux sont présents. Quand il faut se mobiliser, les différences ne comptent pas", ajoute Marianne, 22 ans.
Les plus jeunes ont eux aussi arboré les panneaux. MIDI LIBRE – EBG
Plusieurs centaines de personnes étaient réunies ce mardi. MIDI LIBRE – EBG
Des revendications claires
Les revendications de la jeunesse sont elles aussi, claires. Zeynep, 19, s’est régulièrement rendue aux manifestations hebdomadaires. "Aujourd’hui, à Gaza, il n’y a plus personne, plus rien à manger, les enfants souffrent. C’est insupportable. Au début, on avait des nouvelles grâce aux réseaux sociaux, mais nous en avons de moins en moins. Alors, nous montrons pour eux notre présence, et nous faire entendre", assure la jeune femme.