Avant la mise en place de la Zone de faibles émissions mobilité, Nîmes accélère ses mesures de qualité de l’air

Avant la mise en place de la Zone de faibles émissions mobilité, Nîmes accélère ses mesures de qualité de l'air

La Ville adhère à Atmo Occitanie pour mieux mesurer la pollution liée au trafic routier. Archive MIKAËL ANISSET

Les élus ont voté en faveur de l'adhésion de la Ville de Nîmes à Atmo Occitanie afin de mieux mesurer la pollution de l'air. Un avant-goût de la mise en place de la Zone à faibles émissions mobilité début 2025.

La délibération a paru quelque peu anodine ce samedi 10 février, en matinée, au conseil municipal de Nîmes avec ce vote sur l'adhésion de la Ville à Atmo Occitanie, partenariat d'une durée de trois à compter du 1er janvier 2024 qui permettra de mieux surveiller la qualité de l'air.

En fait, la Ville souhaite qu'Atmo Occitanie puisse mener les missions d'étude et de surveillance dans le cadre de la prochaine Zone à faibles émissions mobilité (ZFE) appliquée à Nîmes à partir du 1er janvier 2025, autant dire demain. Ce qui est valable pour toutes les agglomérations métropolitaines de plus de 150 000 habitants qui n'atteignent pas les valeurs réglementaires de qualité de l'air recommandées par l'Organisation mondiale de la santé.

Et en la matière, il convient d'accélérer la prise de conscience car cela va arriver vite, très vite avec la mise en place des Crit'air 1 à 5 selon votre véhicule. Chez le voisin Montpelliérain, cette année, ce sont déjà les moyens de locomotion de Crit'air 4 qui sont susceptibles de ne plus circuler dans un périmètre donné. Il s'agit de ceux à moteur diesel en circulation avant 2006 et de ceux essence d'avant 1997. Il n'y a pas de contrôle jusqu'en août prochain.

C'est peut-être en s'inspirant de cette souplesse que Nîmes appliquera, au début, sa ZFE. En tout cas, lors du conseil, l'élue d'opposition de gauche Corine Giacometti a exprimé les interrogations de beaucoup d'automobilistes de Nîmes et d'ailleurs : "Cela va impacter la vie des habitants, surtout ceux qui n'ont pas la possibilité de changer de voitures car ils manquent de moyens. Quel sera le niveau de concertation avec la population ?"

Claude de Girardi, adjointe de quartier, déléguée à la Mobilité, à la Circulation et au Stationnement, a tenu à préciser que ce dispositif serait validé d'ici la fin de l'année par la Ville et l'Agglo Nîmes Métropole : "Le risque social, c'est la restriction de circulation mais on aura la main légère. A nous de faire en sorte que chacun puisse s'adapter à ces contraintes, une mesure de bon sens appliquée au niveau national. Nous ne sommes pas en retard."

En cas de non respect de ce qui est imposé par la ZFE, les usagers de la route pourront être sanctionnés d'une amende de 68 € à partir de 2025.

60 % de véhicules en Crit’air 1 et 2

Interrogée il y a quelques mois sur la préparation de la future ZFE de Nîmes, Claude de Girardi avait précisé que 60 % des véhicules étaient déjà en Crit'air 1 et 2. Parmi les dossiers à traiter : le périmètre à définir, le montant des aides financières pour acheter ou louer un véhicule électrique, le rythme du déploiement des divers critères.

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