Cap d’Agde : en haut des escaliers d’Iconic, ce monte-charge qui ne sert à rien !
|Installé il y a près de 18 mois, le monte-charge PMR n’a jamais fonctionné. MIDI LIBRE – OLIVIER RAYNAUD
Gérard, un Lunellois en fauteuil roulant, en a fait l’amère expérience à l’occasion d’une soirée au théâtre.
Situé au niveau de l’escalier qui relie le parking Alsace-Lorraine au tout nouveau quartier Iconic, le monte-charge destiné aux personnes à mobilité réduite a récemment joué des tours à un couple de Lunellois, venu assister à une pièce de théâtre au palais des Congrès du Cap d’Agde.
Un quartier moderne en apparence
Pour Gérard, contraint de se déplacer en fauteuil roulant et son épouse Catherine, il n’y avait pourtant pas de quoi s’inquiéter sur le papier. "Le quartier est récent, le palais des Congrès est tout à fait adapté, on ne s’attendait pas à vivre une telle mésaventure."
La mésaventure en question n’étonnera pas les riverains d’Iconic : la plateforme élévatrice en question, qui permet aux personnes à mobilité réduite de pouvoir accéder en haut des escaliers depuis le parking, n’a tout simplement jamais fonctionné depuis qu’elle a été installée, il y a plus de 18 mois maintenant ! Pour s’en convaincre, il suffit simplement de jeter un œil à l’intérieur de la nacelle : elle est jonchée de cartons.
La voie des livraisons comme solution
Fort heureusement ce soir-là, le couple était accompagné d’amis, ce qui leur a permis de contourner l’obstacle, si l’on peut dire. Mais Catherine est quand même un peu en colère. "Nous avons signalé le problème à l’accueil du palais des congrès", explique-t-elle. "On nous a répondu gentiment que les éléments extérieurs d’accès ne relevaient pas de leur responsabilité. On nous a même expliqué que cet ascenseur n’avait jamais fonctionné et suggéré qu’il valait mieux prendre la voie des livraisons pour stationner et charger le fauteuil roulant dans la voiture une fois la pièce terminée."
Les Agathois confrontés à des problèmes de mobilité savent qu’il existe aussi des rampes d’accès qui peuvent être utilisées. Mais dans le cas de Gérard et Catherine, qui ne viennent que très rarement au Cap d’Agde, le défaut d’information (et surtout de fonctionnement) laissera tout de même un petit goût amer.
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