Contre la corrida, les cyclistes de “Bike for animals” font étape à Alès
|Les militants, partis de Turin le 13 août, lors de leur arrivée place de l’Hôtel de ville d’Alès. Midi Libre – STEPHANE BARBIER
Ils sont cinq cyclistes, partis de Turin le 13 août pour un périple de 2 700 km à destination de Madrid, arrivée prévue le 30, afin de dire leur opposition à la corrida.
Mercredi 14 août, après 195 km de route, le groupe “Bike for animals” a fait halte à Alès, accueilli par Gérard Saba, militant de la cause animale. Une ville étape inévitable pour le collectif puisqu" Alès est une ville taurine, et tant qu’il y aura des corridas, il y aura des actions. Mais une lutte toujours non violente " assume le retraité assurant l’hébergement de l’équipe en partance pour Nîmes et Lunel ce jeudi 15 août.
La longue distance de cette manifestation est proportionnelle à la violence faite aux animaux lors de la corrida
À la terrasse du bar de l’Hôtel de ville, au pied de la mairie, l’Italien Paolo Barbon, 57 ans, fait montre d’un engagement que l’on peut lire sur son visage : " la longue distance de cette manifestation est proportionnelle à la violence faite aux animaux lors de la corrida " conclut-il, déterminé. Si la corrida n’est pas présente sur le territoire italien, des courses de bœufs forment l’objet de critiques de la part de ce militant assuré que " la corrida va disparaître, ce n’est qu’une question de temps ! " Un cortège qui sera rejoint ultérieurement par le président européen du Comité radicalement anti corrida (CRAC), Cyril Vaucelle, non pas à vélo, lui, mais installé dans le véhicule d’assistance, afin de symboliser le soutien français à l’action des militants espagnols.
Localement, Gérard Saba pointe avec inquiétude " le développement de "fiesta campera", en Camargue, avec mise à mort " tout en soulignant le poids politique de deux partis " LFI et les écologistes " clairement opposés à la corrida.
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