Coupe de France de handball : Montpellier rate le coche en demi-finale contre le Paris Saint-Germain

Diego Simonet et son énergie n’ont pas suffi à dompter les Parisiens. Midi Libre – Michael Esdourrubailh

Le Montpellier Handball s'est incliné en demi-finale de Coupe de France contre un Paris diminué (32-35), à la Sud de France Arena, ce mercredi 20 mars.

Le match

MONTPELLIER : 32
PARIS : 35

Sud de France Arena.

Mi-temps : 18-19.

Arbitres : S. Bounouara et
S. Pichon.

Spectateurs : 7 000 environ.

MONTPELLIER : Bolzinger (26 %, 6 arrêts sur 23 tirs dont 0/3 aux penalties), Desbonnet (18 %, 4/20 dt 0/2 pen.). Karlsson (0 but sur 2 tirs dt 0/1 pen.), Simonet (5/5), Pellas (3/5 dt 2/3pen.), Fernandez (3/5 dt 1/2pen.), Panic (1/1), A. Lenne (1/2), Skube (7/8), Konan (1/1), Cornette, Guigon, Monte (4/6), (cap.) Porte (1/3), Y. Lenne (5/7), Nacinovic (1/1).

Deux minutes à : Simonet (50e)

PSG : Villain, Palicka (16 %, 4 arrêts sur 26 tirs dont 2/4 aux penalties), Green (25 %, 2/8 dt 0/1 pen.). Narcisse, Mendy (0/3), Peleka, Marchan (2/2), Steins (4/5), Ntanzi (4/6), Keita, Balaguer (7/8 dt 2/2 pen.), (cap.) Grébille (5/6), Syprzak (5/7 dt 1/1 pen.), Gibelin, Holm (6/9), Plantin (2/2 pen.).

Deux minutes à : Peleka (3e), Balaguer (9e), Marchan (26e), Grébille (46e), Syprzak (59e).

Nikola Karabatic ne rejouera donc plus à Montpellier. Forfait durant la semaine internationale, le plus grand handballeur de l’histoire était encore absent, mercredi soir, à la Sud de France Arena pour défier le MHB en demi-finale de la Coupe de France. La faute à des cervicales douloureuses.

Sauf d’improbables retrouvailles à l’occasion du Final 4 de la Ligue des champions, il ne croisera plus son ancien club avant de prendre sa retraite cet été. Triste fin.

60' : Privés de nombreux joueurs, les 🔴🔵 réussissent une superbe prestation à Montpellier et se qualifient pour la finale de la #CDF ! #Handball #Paris #PSG #PSGHand #Sport #FFHB #CDF #Montpellier #MHBPSG pic.twitter.com/L3ljzzibyP

— PSG Handball (@psghand) March 20, 2024

Les Parisiens auraient sans doute préféré l’avoir dans les bagages. Et avec lui Luka, son frère, Kent Robin Tønnesen, Ferran Solé ou Elohim Prandi, tous restés dans la capitale pour se soigner. Mais les absents n’ont pas toujours tort, il faut croire… Car en dépit de cette hécatombe, c’est bien le PSG qui jouera la finale, le 20 avril à l’Accor Arena. Ce sera contre Toulouse ou Nantes qui s’affrontent ce mercredi (coup d’envoi à 20 h 30).

Skube, Simonet et Lenne en vain

"Désormais, tous les matches sont décisifs. Ou tu te qualifies ou tu dégages !" L’équation énoncée par Patrice Canayer avant la rencontre était simple mais ses joueurs n’ont pas trouvé la solution. Ou à intervalles trop irréguliers, une balle perdue succédant souvent à un coup d’éclat.

Comme il l’avait aussi prédit un peu plus tôt dans la semaine, le technicien héraultais, qui aimerait bien quitter la scène avec un nouveau trophée, a pu compter sur quelques garçons expérimentés pour pousser ce PSG dans ses retranchements.

Stas Skube a ainsi fait ce que l’on attend d’un meneur de jeu : trouver des solutions en toutes circonstances, à la passe ou en poussant fort sur ses jambes vers le but.

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Diego Simonet, entré par deux fois pour recoller les morceaux, a souvent éclairé la situation d’un coup de reins dévastateur.

Il faut aussi rendre hommage à la performance de Yanis Lenne. Sur son aile, il a plané. Un coup à droite, un coup à gauche, au premier poteau, au-dessus de la tête : toute la panoplie des tirs y est passée.

Ajoutez les quatre ou cinq parades de Charles Bolzinger indispensables à ce niveau de compétition et vous aviez le contour d’un succès et d’une 18e finale de Coupe de France.

C’était sans compter les trous d’air des 20 ans du Brésilien Monte, les échecs du Suédois Karlsson, si séduisant en début de saison, et ces jets de 7 m expédiés sur la barre.

C’était sans compter des Parisiens privés de quelques-uns de leurs meilleurs joueurs mais jamais dépassés par les événements.

Devant sa TV, Nikola Karabatic a dû apprécier.