Dans le Gard, les représentants du Rassemblement national mobilisés contre “le projet caché d’Emmanuel Macron”

Dans le Gard, les représentants du Rassemblement national mobilisés contre "le projet caché d’Emmanuel Macron"

Les représentants du rassemblement national gardois réunis avant l’échéance électorale du 9 juin. Midi Libre – MiKAEL ANISSET

Dans cette dernière ligne droite avant les élections européennes, le Rassemblement national du Gard veut convaincre l’électorat qu’il est la première force d’opposition à la politique menée par Emmanuel Macron.

"C’est la dernière occasion à mi-mandat de sanctionner la politique du gouvernement." Entre critiques très appuyées de la politique menée par Emmanuel Macron et perspectives de porter deux Gardois sur les bancs du Parlement européen, les différents représentants du Rassemblement national dans le département étaient réunis en ce premier jour de juin pour une ultime conférence de presse avant les élections européennes du 9 juin.

"Chaque voix compte"

Si la confiance pourrait être de mise avec les scores prometteurs de leur leader Jordan Bardella, le RN joue la carte de la prudence : "On ne peut pas se reposer sur nos lauriers, chaque voix compte, rien n’est gagné, rien n’est écrit d’avance", assure le député Yoan Gillet.

À ses côtés, Julien Sanchez, qui fait partie des très rares maires en France à tenter l’aventure européenne, fustige la multiplication des listes et appelle à "ne pas se disperser. La tentation de voter pour une liste plus proche de ses convictions est compréhensible, mais en dessous de 5 %, il n’y a pas d’élus, cela ne sert à rien. Nous restons les mieux placés pour faire à la politique d’Emmanuel Macron et celle d’Ursala von der Leyen".

Emmanuel Macron et son "projet caché"

La présidente de la commission européenne n’est clairement pas, elle non plus, dans les petits papiers du Rassemblement national. Qui aspire à une Europe des Nations où la "souveraineté des pays n’est pas effacée". "Cette élection peut sembler lointaine, mais, paradoxalement, ce qui se décide à Bruxelles à un impact très concret sur le quotidien des Français", rappelle Sylvie Josserand. L’avocate nîmoise, avec sa 26e place (Julien Sanchez est en 17e position) a clairement des chances de devenir une des deux députés européens gardois d’extrême-droite. "Nous serons des députés de proximité. Nous serons là pour faire remonter les préoccupations locales", défend-elle.

Tous sont désormais rivés sur un objectif : 'Infliger la plus lourde défaite possible à Emmanuel Macron afin de bloquer son projet caché qu’il veut imposer au lendemain de l’élection : la hausse des prix du gaz dès juillet, la désindexation des pensions de retraite de l’inflation, le saccage de l’assurance-chômage, la répartition obligatoire des migrants dans nos villes et villages ou encore l’abandon de notre souveraineté nationale'. Tout un programme.

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