Équitation : Caroline Mazoyer, travail et tradition

Équitation : Caroline Mazoyer, travail et tradition

Équitation : Caroline Mazoyer, travail et tradition

Quelque soit l’épreuve, Caroline Mazoyer porte la tenue de gardian. Ici, le dressage. – MORGANE ROCHE

Équitation : Caroline Mazoyer, travail et tradition

Aux abords des Remparts d’Aigues-Mortes, épreuve de maniabilité pour Alegria de l’Oustau. – MORGANE ROCHE

Équitation : Caroline Mazoyer, travail et tradition

Équitation : Caroline Mazoyer, travail et tradition

Le couple formé par Caroline Mazoyet et Alegria de l’Oustau performe depuis huit ans. – JODIE PHOTOGRAPHIE

Habituée aux joutes continentales, le Saint-Gilloise est présélectionnée en équipe de France d’équitation de travail en vue des championnats d’Europe, en octobre à Uzès.

Depuis 2017, cela devient une habitude pour elle. ''Cela va faire mon huitième championnat d’Europe d’affilée auquel je participe, relate Caroline Mazoyer, 46 ans, internationale tricolore en équitation de travail. En plus d’être cavalière, je suis aussi entraîneur de jeunes, comme Enzo Malaval et Maelys Carlotti, qui vont aussi participer aux championnats d’Europe dans leur catégorie, jeunes cavaliers de 21 ans et moins.''

Les épreuves de rapidité et de tri de bétail… c’est leur dada

Au sein de l’écurie La Reprise, à Saint-Gilles, ça travaille donc plutôt bien. Dans tous les domaines. Et notamment dans la carrière, lorsqu’il est question des épreuves dites de “rapidité’’ et de “tri du bétail’’, là où les traditions camarguaises font merveille, comme l’explique Caroline Mazoyer : ''Disons que, dans ces deux dernières épreuves, on remonte généralement le retard pris sur les deux premières, le dressage et la maniabilité, où les chevaux de Camargue ont une moins bonne locomotion que certains chevaux d’autres races, au galop plus ample et plus élastique.''

Troisième des derniers championnats de France

Du haut de ses 14 ans, Alegria de l’Oustau possède pourtant un peu de tout cela. ''C’est une championne'', glisse, affectueusement, la Saint-Gilloise, qui a vu naître celle qui a gagné, en 2019, le “Prix Fanfonne Guillerme’’, réservée aux meilleures femelles.
Montée sur la troisième marche du podium senior des championnats de France, à Aigues-Mortes, les 15 et 16 juin, Caroline Mazoyer, comme sept autres cavaliers et cavalières gardois, sera en piste au Haras national d’Uzès, où se tiendront les championnats d’Europe de la spécialité, du 16 au 21 octobre prochains.
''Pour l’endroit où se déroule la compétition, ça tourne tous les trois ans entre la France, l’Italie et les Pays-Bas, explique-t-elle. Au niveau européen, on est généralement juste derrière l’Italie au classement.''

Sûre de participer au championnat, pas d’être en équipe de France

De l’épreuve de dressage, qui ouvre la compétition, où le couple est évalué devant un jury, au tri du bétail, la spécialité camarguaise, en passant par la maniabilité (parcours avec obstacles) et la rapidité (même parcours, au chrono), la Gardoise tentera de s’illustrer.
Sera-t-elle aussi classée avec l’équipe de France ? La question reste en suspens : ''Le mercredi, on passe la visite médicale et, après, on sait seulement si on est retenue avec la sélection, ou non. Sur les huit, quatre le sont. Même sans être sélectionné, on participe quand même. '' Au travail…

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