“Être avec vous, proche de vous” : le message du procureur d’Alès aux maires de l’agglomération

Le procureur Abdelkrim Grini et Christophe Rivenq, pour Alès Agglo, à la signature de la convention. Midi Libre – Paul Barraud

Ce mardi 13 février, Abdelkrim Grini, nouveau procureur de la République d'Alès, a signé avec une partie des élus de l'agglomération une convention rappelant leurs pouvoirs de police. 

C'est une convention qui n'est pas indispensable, mais qui ratifie l'engagement de la Justice auprès des élus communaux. 

Ce mardi 13 février, aux côtés du président d'Alès Agglo Christophe Rivenq, Abdelkrim Grini, nouveau procureur de la République d'Alès, a signé face à plusieurs élus de la collectivité une convention sur le "rappel à l'ordre". Un terme qui désigne les pouvoirs de police municipale attribués de facto aux maires par la loi, leur permettant d'avoir autorité pour régler des litiges et effectuer des rappels à l'ordre sur des incivilités commises par des administrés : conflits de voisinage, dégradations légères, altercations… "Ces types de litiges enquiquinent vos administrés et fait augmenter le sentiment d'insécurité", a-t-il déclaré.

"Si vous êtes victimes de menaces, contactez-moi"

Cette convention a été actuellement signée par 37 communes de l'Agglo représentant "78% de sa population" selon Christophe Rivenq. Mais au-delà de la signature, le rendez-vous était, pour le procureur, une occasion pertinente d'affirmer sa volonté de proximité avec ces élus locaux. "La justice doit, à mon sens, développer des partenariats", a-t-il développé, pour "être avec vous, proche de vous dans un intérêt mutuel et dans l'intérêt de nos concitoyens."

Par ces mots, le représentant du parquet souligne aussi son attention quant aux agressions, menaces et autres attitudes vindicatives dont sont parfois victimes les maires dans l'exercice de leurs fonctions. "Le procureur que je suis est accessible pour vous apporter son aide, même sans convention. Si vous êtes victimes d'outrages, de menaces, de violences, contactez-moi. Je vous autorise à me téléphoner 7j/7, même à deux heures du matin, pour m'expliquer ce qu'il vous arrive." Une réactivité dans l'objectif de prévenir des agressions comme a pu vivre, en septembre, le maire de Génolhac. Agression qui a été plusieurs fois évoquée durant ces échanges. 

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