Handball : pour Jean Garait, co-président du Frontignan THB, “les obstacles ont contribué à souder le groupe”

Handball : pour Jean Garait, co-président du Frontignan THB, "les obstacles ont contribué à souder le groupe"

Jean Garait réconforte Adria Leon après la demi-finale. Le coprésident est fier de ses joueurs. MIDI LIBRE – Jérôme Belluire

Le coprésident du FTHB revient sur cette fin de saison. Heureux et fier.

Comment avez-vous vécu cette demi-finale ?

J’y croyais. On en a étonné plus d’un cette saison et je pensais vraiment qu’on était capable de créer la surprise. Et puis, quand Adria Leon est sorti après vingt minutes de jeu, je me suis dit que ça allait être très compliqué. Il est tellement important des deux côtés du terrain. En défense, cela a créé un trou. C’est sûr que ça n’a pas aidé les gardiens. Owen Abodogo n’a pas démérité, mais ce n’est pas encore la même carrure.

Et en deuxième mi-temps, on finit par comprendre…

On a tenu physiquement jusqu’à la 40e. Mais au regard de leur banc, on ne pouvait pas faire le poids. Heureusement qu’on a réduit l’écart sur la fin. J’ai aussi apprécié qu’Asier fasse entrer Loïc Magro et Nils Duchaussoy. Ce sont des jeunes sur lesquels on compte pour l’an prochain.

L’émotion a été très forte après le match.

Certains disputaient leur dernier match… Adria était, lui, dévasté. C’est là qu’on voit l’homme sur lequel on peut compter. Il a des valeurs qu’on apprécie beaucoup. Et le public a été monstrueux. Ils étaient une petite centaine mais ils ont assuré l’ambiance à eux seuls. L’échange entre les joueurs et eux a été un grand moment d’émotion.

Ça n’a pas été pareil que l’an dernier. On avait été très déçus car on pouvait aller plus loin. Cette année, avec tout ce qui nous est arrivé, c’est une belle performance. D’autant plus qu’on est tombés sur plus fort que nous.

Que retiendrez-vous de cette saison ?

Encore un super travail d’Asier, un groupe soudé qui a fait la différence face à des équipes plus huppées. Les problèmes rencontrés, que tout le monde connaît, ont déclenché un sursaut de solidarité des joueurs. Ce qui s’est passé est fou… Ils ont été plus soudés que jamais. C’est ce qui a fait que l’équipe a passé un cap en fin de saison, avec une maîtrise collective exceptionnelle.

J’ai l’habitude de dire que les coachs sont à l’image des présidents, et les joueurs à l’image des coachs. Cette équipe a été à l’image des valeurs que nous voulons véhiculer. Et je pense que Guillaume Crépain (NDLR : le prochain coach) sera en mesure de prendre le relais.

Le club a beaucoup évolué en quelques mois…

On est passé tout près de la correctionnelle, mais on a réussi à pérenniser la situation pour l’an prochain. Le budget prévisionnel présenté à la CNACG a été validé, c’est un vrai soulagement. On a aussi senti le soutien de la LNH, contrairement à quelques clubs concurrents.

Maintenant, on va essayer de construire sur le long terme en Proligue. On se donne un an pour séparer le secteur pro de l’association, à travers une SAS (NDLR : société par action simplifiée). C’est un travail que l’on doit entreprendre. Et si un jour c’est la Starligue qui se présente, il faudra réfléchir à beaucoup de choses. En tout cas, je pense qu’autour de nous, tout le monde a compris.

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