JO Paris 2024 : quelle somme débourse Sète Agglo pour voir passer la flamme olympique le 13 mai ?

Les maires de Montpellier, Sète et Millau, avec Tony Estanguet président du COJO (au c.) et l’athlète Kevin Mayer (à d.). Midi Libre – E. B.

La collectivité sort le chéquier pour accueillir l’événement sur son territoire, à Balaruc-les-Bains et à Sète, le 13 mai. Explications.

Le passage de la flamme à Balaruc-les-Bains, puis à Sète, c’est le 13 mai. Un événement qui n’est pas sans conséquences sur les finances de l’Agglo, qui porte le rendez-vous sur ses épaules. Pour accueillir pareille traversée, le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO) de Paris 2024 a sollicité tous les Départements de France. Prix du “ticket d’entrée”: 150 000 € HT, soit 180 000 €. Au regard de ce montant, l’Hérault a refusé de sortir le carnet de chèques.

"Un impact visuel fort"

Les choses auraient pu en rester là. Mais face à l’opportunité que représente le passage de la flamme olympique en termes d’image, un trio Millau-Sète-Montpellier, sur proposition de Michaël Delafosse, le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, a progressivement émergé entre 2022 et 2023.

"C’est une collaboration construite de longue date. L’impact visuel sera fort, avec le Saint-Clair, l’étang de Thau, le viaduc de Millau…", retient le maire de Sète et président de Sète Agglo François Commeinhes, qui rappelle le souhait initial de voir la flamme traverser les 14 communes de l’Agglo. "Mais le comité olympique n’a retenu que Sète et Balaruc-les Bains…" En lot de consolation, 2 600 écoliers de Sète Agglo assisteront à l’événement.

Montpellier assume la majeure partie du coût

Montpellier ayant été à l’initative de ce projet à trois, sa métropole en assume la majeure partie du coût financier. Elle met sur la table 100 000 €. La part de Sète Agglo s’élève à 60 000 €, tandis que Millau ne supporte que 20 000 €. Selon nos informations, l’Agglopôle sétoise a obtenu de payer sa part sur deux exercices, soit deux fois 30 000 € sur deux années. S’ajoutent ensuite tous les frais liés, notamment, à la sécurité et aux festivités, supportés par la Ville de Sète. Des coûts non chiffrés à ce jour.

Quant aux retombées locales à attendre de l’événement, à l’instar de l’engouement populaire pour le rendez-vous, elles demeurent floues. "On n’a aucune visibilité sur l’affluence attendue le 13 mai", reconnaissait Eric Perriguey, le patron de la police municipale, le 26 avril. Alors, Sète va-t-elle s’enflammer ? Le passage de la flamme va-t-il faire long feu ? Réponse le 13 mai…

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