La dixième fête de l’abeille noire célèbre le premier chapitre d’une Ligue pour le respect du vivant

La dixième fête de l’abeille noire célèbre le premier chapitre d'une Ligue pour le respect du vivant

Yves Elie, apiculteur et fondateur de la Ligue des droits de l’abeille. Midi Libre – STEPHANE BARBIER

A Pont-de-Montvert, les 6 et 7 juillet, la 10e édition voit la création d’un réseau ouvert, la " Ligue des droits de l'abeille ", unissant les partisans d’une écologie festive, gourmande et attachée au bien-être animal comme végétal.

Afin d’imager le concept de la création d’une Ligue des droits de l’abeille, Yves Elie, apiculteur et président de l’association L’arbre aux abeilles, puise dans ce qu’il connaît le mieux : la ruche.
" Dans celle-ci, les abeilles coexistent et travaillent pour le bien commun au-delà de leurs différences. Il y a entre 15 et 20 fratries et chacune avec un comportement différent. Néanmoins, elles coexistent pour l’en jeu commun : la prospérité de la ruche… "
Ainsi après avoir créé en 2008 l’association L’arbre aux abeilles mais " trop spécialisée alors que l’érosion de la biodiversité concerne tout le monde " la Ligue des droits de l'abeille créée à l'occasion de cette dixième édition consacre une nouvelle forme de convergence.

Les anciens vivaient en osmose avec le vivant et les ruchers troncs en sont la démonstration

Une ligue ou réseau ouvert à tous, sans cotisation et en "open source", d’apiculteurs, de citoyens, de restaurateurs… Des femmes et des hommes dont le souci de cohérence conduit à cette modération, ce bien vivre en intelligence avec le vivant, quelque que soit sa forme, végétale ou animale, afin de construire l’avenir dans une coexistence apaisée et respectueuse entre les espèces.
" Les anciens vivaient en osmose avec le vivant et les ruchers troncs en sont la démonstration. Cette tradition paysanne incarne un équilibre intime avec la nature. Ils ne faisaient pas peser de pression sur les ruches tout en développant une agriculture performante pour vivre. Le système agricole moderne encourage l’épuisement mais il existe une troisième voie. "  Une troisième voie désignée sous le vocable d’espèce domiciliée. Différent du statut de sauvage ou domestique, ce niveau intermédiaire, détermine un rapport de socialisation entre les animaux et les hommes dans une relation vertueuse.
Vertues au rang desquelles les membres l’association range la gastronomie en conviant des dizaines d’exposants, comme autant de brillants disciples de la célèbre maxime de Brillant-Savarin : " Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es ? "
Apiculteurs, vignerons, artisans, de Lozère, du Gard, du Lot, des Bouches-du-Rhône, tous rassemblés autour d’une notion simple et essentielle : le goût de bien manger ou de bien boire nourrit celui de bien vivre…
" La gastronomie est un droit fondamental et universel qui fonde le plaisir et donc le bonheur de vivre " souffle Yves Elie.

Les 6 et 7 juillet au Pont de Montvert. Fête de l’abeille noire et des Droits de l’abeille. Conférences, spectacles, expositions, miels, hydromels, vins naturels et autres délices, festin et soirée dansante. 06 68 14 87 88 / 07 44 55 52 17. www.ruchetronc.fr

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