Législatives 2024 : “Ce front populaire est un déshonneur pour la France”, fustige le maire de Nîmes

Jean-Paul Fournier estime que, désormais, la “gauche n’est plus républicaine”. Midi Libre – BETHUNE ALEXIS

L’élu de la plus grande ville de France tenue par Les Républicains ne mâche pas ses mots après l’accord trouvé ce jeudi 13 juin dans les rangs de la gauche.

"Alors que la droite républicaine clarifie ses positions dans une extrême douleur, la gauche, toute honte bue, parcourt le chemin inverse. Il est loin le temps des Gambetta, des Jaurès et des Blum…" Disons le clairement, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier ne goûte que très peu l’accord trouvé par la gauche ce jeudi 13 juin.

Un "pacte avec les enragés de LFI"

"Désormais, le nouveau front populaire pactise avec les enragés de LFI et des trotskystes du NPA", estime ainsi l’élu des Républicains, qui estime que cette union de la gauche "se fait au profit des insoumis et au mépris des résultats des élections européennes".

Et le maire de la plus grande ville de France encore tenue par les républicains de s’en prendre à "cette gauche si prompte à donner des leçons", qui, à ses yeux, "est maintenant cornaquée par des extrémistes, chez lesquels grenouillent, sans vergogne, sans scrupule, sans aucune retenue : l’antisémitisme, le populisme, la haine, la démagogie, l’agressivité, le communautarisme, l’antiparlementarisme et une forme de bienveillance envers l’islamisme et le Hamas".

"La gauche n’est plus républicaine"

Le maire de Nîmes, rappelant que cette année est également celle des 80 ans de la Libération de la France, accuse la gauche de "renier les leçons de la Seconde Guerre mondiale" et de tirer "un trait sur l’héritage du Conseil national de la Résistance". Jean-Paul Fournier concluant par des mots très forts à l’encontre du parti : "La gauche n’est plus républicaine. Quelle tristesse ! Je ne peux que dénoncer cette compromission de circonstance. Ce front populaire est un déshonneur pour la France, il sera, sans aucun doute, un échec politique et électoral", prédit l’ancien sénateur du Gard.