L’émotion pour la projection du Guépard au Sémaphore après l’annonce de la mort d’Alain Delon

L’émotion pour la projection du Guépard au Sémaphore après l'annonce de la mort d'Alain Delon

L’émotion pour la projection du Guépard au Sémaphore après l'annonce de la mort d'Alain Delon

Alain Delon, à l’occasion d’une visite dans la région au Noël 1960. Ici dans les albums photos de Jean Lafont. COURTOISIE ANTOINE LAFONT

L’émotion pour la projection du Guépard au Sémaphore après l'annonce de la mort d'Alain Delon

Emotion et pudeur à la projection du film le Guépard dimanche au Sémaphore. HOCINE ROUAGDIA

L’émotion pour la projection du Guépard au Sémaphore après l'annonce de la mort d'Alain Delon

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Mario Costabel.

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Dans la cabine de projection. HOCINE ROUAGDIA

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Lancement du générique. HOCINE ROUAGDIA

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Alain Delon et Burt Lancaster

Le cinéma d’art et d’essai a projeté hier le film de Visconti avec Alain Delon, Burt Lancaster, Claudia Cardinale et Pierre Clémenti.

Aller au cinéma parfois a quelque chose de mystique. Ce dimanche 18 août, au Sémaphore, le cinéma n’était bien sûr pas une chapelle ni un confessionnal, mais la diffusion du Guépard de Luchino Visconti avec Alain Delon et Burt Lancaster avait tout de même quelque chose de spécial tant la nouvelle de la disparition de l’acteur avait bouleversé le public français. Même Jean-Sylvain, l’un des responsables et projectionniste du Sémaphore cachait pas une forme de solennité en se glissant dans la cabine de projection et de regarder le visage de Delon apparaître en grand écran. Beau, formidable et triste. Quelques instants plus tôt, dans la salle de cinéma, quelques spectateurs commençaient à s’installer. Les uns pudiques, les autres plus prolixes.
Tous louaient les incroyables qualités d’acteur d’Alain Delon.« Moi, j’ai vu tous ses films », notait une dame en amont de la projection. Lili saluait le grand acteur qu’il a été. Plus loin que la salle de projection, au Cailar, les souvenirs de Mario Costabel remontaient à la surface (lire-ci-dessous) comme ceux de Françoise Lacassagne qui se souvient d’Alain Delon et de Romy Schneider coincés par les inondations dans une petite maison au Cailar, le Machou. D’autres encore songeaient aux photos d’Alain Delon, de Jean Lafont et Romy Schneider montant à cheval dans les prés. Magnifiquement beau, tristement beau. Après 3 h 40 de projection, les spectateurs étaient sous le coup de la beauté du film et sans doute de la devise de l’œuvre « tout change pour que rien ne change ».

Delon et ses attaches dans le Gard : souvenirs de Mario Costabel, Françoise Lacassagne

De Delon, Mario Costabel, gérant de l’emblématique Churascaïa de 1965 à 1995, se souvient de photos chez son ami Jean Lafont et d’anecdotes livrées par le célèbre manadier. «C’était au début de sa carrière, vers 1959-1960, avant que Jean Lafont n’achète le Mas des Hourtès, au Cailar. Alain Delon était venu avec Romy Schneider passer une nuit au Machou (à quelques centaines de mètres des Hourtès) que Jean leur avait prêté…» Comment Jean Lafont a-t-il rencontré le monstre sacré qui vient de nous quitter ? «Je crois que c’était sur la Côte d’Azur, Jean était ensuite allé à Paris le voir au théâtre et Alain Delon était revenu dans le Gard, en 1965 il me semble. Il avait notamment déjeuné au restaurant La camargue, à Aigues-Mortes. » La célébrité d’Alain Delon deviendra ensuite celle qu’elle a été et les deux hommes se perdront de vue…
Des années plus tard, de manière plus improbable, c’est Abdallah Zekri qui croisera la route du Guépard : « Alors que j’étais aumônier régional à l’hôpital La Timone à Marseille, j’ai été contacté par l’équipe de tournage d’Alain Delon pour jouer le rôle de l’imam dans la série policière de “Fabio Montale – La trilogie marseillaise”», se souvient le Nîmois, également vice-président du conseil français du culte musulman. Qui a donc pu côtoyer cette légende du cinéma français : « C’est la que j’ai rencontré l’acteur avec lequel j’ai pu échanger sur des questions religieuses et d’actualité. Il était très sympathique et chaleureux et à la fin il m’a dit merci “M.l’imam d’avoir accepté le rôle”», confie, ému, Abdallah Zekri.
 

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