Les sculptures du symposium prennent des formes, à Alès, dans les jardins du Bosquet

Les sculptures du symposium prennent des formes, à Alès, dans les jardins du Bosquet

L’art contemporain pour illuminer les espaces publics alésiens. Midi Libre – Th. M.

Depuis le 3 juin, une partie des jardins du Bosquet d’Alès vibre de mille coups de marteau… C’est le carré réservé du 1er symposium de la sculpture où les artistes créent en plein air.

Ces jours-ci, c’est une poussière blanche qui, de temps à autre, dans les jardins du Bosquet, vient enrober les roulements de coups de ciseaux qui, avec les marteaux, forment une symphonie digne d’un ensemble de percussions d’orchestre. En effet, au pied de la forteresse Vauban, une petite armada de sculpteurs français et étrangers crée des Å“uvres d’art contemporaines destinées à orner les jardins alésiens. Ce 1er symposium de la sculpture, placé sous la vigilance du sculpteur franco-égyptien Salem, est un moment privilégié de création artistique en plein air.

En plein air et pour le plaisir

Certains sculpteurs ont déjà bien avancé dans leur travail, puisque le challenge est limité dans le temps, à celui du mois de juin. Une occasion pour en rencontrer quelques-uns et les entendre évoquer ce métier où le geste doit créer la forme. Pedro est Espagnol et il vient de Tudela, une petite ville de la région de Navarre : “L’Å“uvre que je sculpte en ce moment porte comme nom La peau de serpent. Elle rappelle cette peau que l’on retrouve dans la nature après la mue du serpent.”

Les sculptures du symposium prennent des formes, à Alès, dans les jardins du Bosquet

Pedro, un sculpteur espagnol de la r̩gion de Navarre. Midi Libre РTh. M.

Tout juste à côté, on peut apercevoir la sculpteuse égyptienne Samar El Bassal qui précise : “Je suis en train de tailler ce bloc pour créer une Å“uvre qui s’appelle Plant. Ce sera terminé dans une quinzaine de jours, avec des temps de travail qui vont de 8 h à 18 h. La sculpture gardera la couleur naturelle de la pierre.”

Les sculptures du symposium prennent des formes, à Alès, dans les jardins du Bosquet

La jeune sculpteuse ̩gyptienne Samar El Bassal. Midi Libre РTh. M.

Tandis qu’un autre artiste égyptien Helal Moawia, originaire du Caire, est en train de fignoler une sculpture monumentale qui sacralise le travail et la machine : “C’est une partie d’une machine à coudre, précise-t-il, destinée à décrire le mouvement au point que l’homme et la machine sont devenus identiques.” Des artistes aux esthétiques bien marquées dont les Å“uvres témoigneront, pour les décades à venir, de leur passage en terre alésienne.

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