Les taureaux Bohémien et Castella s’accordent pour un final intense à la course camarguaise des Jeudis de Nîmes

Un coup de barrière du taureau Everest, de la manade Nicollin, derrière Youssef Zekraoui. Midi Libre – Pierre Meuriot

Pour la première des courses camarguaises des Jeudis de Nîmes, intérêt général et plusieurs moments d’émotion.

Avec autour de 4 000 spectateurs réunis sur les gradins des arènes, l’organisation d’une course camarguaise dans le cadre des Jeudis de Nîmes s’est une nouvelle fois totalement justifiée. Comptant pour le trophée des As, avec plusieurs raseteurs figurant dans le peloton de tête des classements et des taureaux ambitionnant sans doute le titre de Biòu d’or à la fin de la saison, les six quarts d’heure du rendez-vous ont réservé des phases d’une réelle intensité, justifiant les quelque vingt-six "Carmen" entendus tout au long de cette fin d’après-midi.

Un face à face entre El Ghiati et le taureau Néron, de chez Cuillé. Midi Libre – Pierre Meuriot

Bohémien et Castella extériorisent leurs qualités

Entre la première prime gagnée par le raseteur Vincent Marignan et la première ficelle portée par le taureau Castella qui rentra avec cet attribut en fin de journée, pas vraiment de temps mort. Si les planches des barricades ont semblé beaucoup attirer Everest, de la manade Nicollin et si la contre-piste a plusieurs fois accueilli le taureau Redon de Fabre-Mailhan, les actions spectaculaires et les poursuites de grande intensité ont jalonné l’ensemble des sorties des taureaux.

Kafif, entre les cornes du taureau Redon, juste après la pause. Midi Libre – Pierre Meuriot

Sollicité de manière assez irrégulière, Castella a confirmé sa maîtrise et sa domination en piste, et Bohémien de la manade Rouquette a provoqué des coups de barrière d’une vraie violence, permettant au raseteur Katif de s’approprier une ficelle à 1 400 euros. Mais sous le ciel sans nuage, la belle démonstration de Galion, de chez Lautier, devra également figurer parmi les meilleurs épisodes du jour.