“On ne peut pas disparaître comme ça !” Où est passée Tifaine, 17 ans qui s’est évaporée le 11 janvier 2016 à Sète ?

La jeune Toulousaine a pris un train ce jour-là depuis la ville rose, et son téléphone a borné dans le quartier des Quilles vers 20 h. Elle n’a plus jamais donné de nouvelles, et Claire, sa maman, n’a eu depuis aucun signe de vie.

"Malheureusement, l’enquête piétine, mais il nous faut des témoignages, des infos, une photo, un son. Je cherche le fil d’Ariane qui permettra de débloquer la situation. À l’époque d’internet, on ne peut pas disparaître comme ça !"

Enquêteur privé bénévole, Sébastien Beauchamps continue à se battre, sept ans après la disparition de Tifaine à Sète, pour essayer de retrouver la piste de cette adolescente de 17 ans, originaire de Toulouse, et dont la piste se perd mystérieusement dans l’île singulière le 11 janvier 2016.

Une affaire curieusement restée dans l’ombre

"On a besoin de médiatiser cette affaire", qui est curieusement restée dans l’ombre, malgré les efforts de Claire, sa maman, qui vit à Toulouse, où l’enquête ouverte pour "disparition inquiétante" reste policièrement active au sein de la police judiciaire.

Le lundi 11 janvier 2016, Tifaine, qui était dépressive depuis la mort brutale de son père, décide de sécher ses cours de première au lycée Berthelot de Toulouse, achète un billet de train à la gare Matabiau, et arrive en fin d’après-midi à Sète. C’est un jour de tempête, et son téléphone, qu’elle a coupé, va être brièvement rallumé vers 20 h : la police établit qu’il borne dans le quartier des Quilles.

En compagnie d’une autre fille ?

Selon certains témoignages, elle aurait été vue en compagnie d’une autre fille ce jour-là. Que s’est-il passé ensuite ? Est-elle restée à Sète ? A-t-elle pris un ferry vers le Maroc ? "On reste au point mort, sans aucun élément nouveau" déplorait sa maman en février dernier dans Midi Libre.

"Je suis persévérant" insiste Sébastien Beauchamps qui aide Claire et cherche tous les éléments susceptibles d’aider l’enquête à progresser. "Si quelqu’un pense l’avoir vue, l’avoir rencontrée à Sète ou ailleurs, ou a entendu parler de quelqu’un qui lui aurait fait du mal, qu’il me contacte", insiste-t-il. "On ne peut pas laisser une maman ne pas savoir où est sa fille."

Contact : 06 74 20 53 25

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