“Oublier nos morts, c’est les tuer une deuxième fois” : la Rafle du Vel d’Hiv commémorée à Montpellier

Commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv et des Justes de France à Montpellier Midi Libre – Fiona Slous

Mardi 16 juillet, la ville de Montpellier a commémoré la Rafle du Vel d’Hiv, devant la plaque en l’honneur des Justes de France, dans le jardin de l’hôtel de ville, en présence notamment du maire, Michaël Delafosse, du préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, des représentants du Crif et de Yad Vashem.

Dans le jardin de l’hôtel de ville à Montpellier, une centaine de personnes se sont réunies ce mardi 16 juillet, pour commémorer la Rafle du Vel d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942, et honorer la mémoire des Justes de France, en présence du maire de Montpellier, Michaël Delafosse et des représentants du Crif et de Yad Vashem.

Une distinction créée en 1963, par l’État d’Israël, qui distingue les Hommes non-juifs ayant sauvé ou contribué à la survie de juifs, sous le régime Nazi. Dans l’Hérault, on compte une soixantaine de Justes, dont Georges Pascal, présent à la commémoration.

Combattre l’antisémitisme

Pour l’occasion, les élus locaux et représentants d’associations juives ont sensibilisé à la recrudescence de l’antisémitisme en France. "Oublier nos morts, c’est les tuer une deuxième fois. Oublier les circonstances, c’est risquer de les reproduire", a déclaré Perla Danan, présidente du Crif Languedoc-Roussillon. Les rafles ont touché Montpellier le 26 août 1942. Parmi les 1010 personnes ciblées, 419 ont rejoint le camp d’internement d’Agde. À l’instar de Thérèse Vignac, assise dans l’assemblée, plus de 500 ont eu la vie sauve grâce aux Justes.