Salon Vinocap au Cap d’Agde : de la vigne au château Laurens

Salon Vinocap au Cap d’Agde : de la vigne au château Laurens

Le parc de Belle Isle, sur lequel a été bâti le château, a abrité un vignoble. MIDI LIBRE – MICHEL DESNOS

La 15e édition du plus important salon oenotouristique du sud de la France se déroulera du jeudi 9 au samedi 11 mai, sur les quais du Centre-Port du Cap, où plus d’une centaine d’exposants sont attendus. D’ici là, Midi Libre vous propose de partir à la rencontre de plusieurs de ses acteurs, Aujourd’hui, on replonge dans le passé du château Laurens, à Agde.

Depuis qu’il a ouvert ses portes au public il y a maintenant un peu moins d’un an, le château Laurens, à Agde, n’en finit pas de séduire les visiteurs. Ils rencontrent ici l’imaginaire d’Emmanuel Laurens, riche héritier féru d’orientalisme, qui édifia cette demeure à la toute fin du XIXe siècle.

Une dizaine d’hectares de vignoble

Quel lien avec Vinocap, me direz-vous ? Nous y venons. Spécialiste du château Laurens, Laurent Félix, chef de service Patrimoine à l’agglo Hérault-Méditerranée, rappelle qu’au XIXe siècle, "tous les domaines sont passés de la polyculture à la viticulture". Le château Laurens n’a pas fait exception une fois sa construction achevée au début du XXe siècle et sur cette propriété d’une douzaine d’hectares, "une dizaine devait être consacrée à la culture de la vigne". Ce qui assurait des rentrées pécuniaires non négligeables, notre homme fut-il millionnaire, et participait aussi à l’entretien de cette vaste propriété.

La vigne, puis du coton et des arbres fruitiers

Peu d’archives sont parvenues jusqu’à nous de ce passé viticole du château Laurens. Mais à une période où la cave coopérative n’existait pas encore – elle fut fondée en 1936 –, on peut penser que la production du domaine était consommée sur place – les fêtes étaient nombreuses dans l’enceinte du château Laurens – ou vendue dans un proche périmètre.

La viticulture subsista jusqu’à la Seconde Guerre mondiale sur Belle Isle. "Par la suite, on a planté du coton, comme à Maraval, d’ailleurs", souligne Laurent Félix. Plus près de nous, c’est la culture des arbres fruitiers qui a permis au domaine de subsister, avant une longue période d’abandon, à laquelle d’immenses travaux de restauration ont heureusement mis un terme.

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